Dans chaque pays, il y a des localités qui sont jugées plus connues et prestigieuses que d’autres. Ce sont généralement les capitales et les zones à fortes transactions économiques. Quand le gouvernement élabore des plans de développement, ces localités figurent en tête de lice. Les populations des autres villes ont le sentiment d’être laissées pour compte. Se sentant donc négligées, ces dernières ne manquent pas de faire part des améliorations qu’elles aimeraient voir pour le développement de leurs villes. Monsieur Yao Kouamé Lucien en fait partie. Père de deux enfants, Yao réside à Buyo. L’activité qui lui permet de nourrir sa famille est la revente de manioc frais. En effet, il quitte Buyo et se rend à Assamoikro où il achète sa marchandise qu’il renvoie à Buyo dans le but de la revendre. Le 18 janvier 2022, il décide de nous parler des difficultés de son activité : < Compte tenu de l’état de la route on a dû arrêter un peu. Hier, j’ai acheté 5 sacs, j’étais obligé de les mettre dans gbaka, aller à la gare de Buyo et les envoyer à Abidjan. On a des problèmes de route qui font qu’on peine à acheter beaucoup de marchandises >. Kouamé Lucien nous confie aussi que le prix des marchandises a grimpé en flèche alors qu’il était abordable autrefois. Il demande donc un soutient à l’État en ce qui concerne les routes endommagées et de l’inflation qui se fait de plus en plus ressentir.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Buyo.
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