C’est sur l’axe Kassirimé-Soba que Yéo N’Golo, mécanicien, a ouvert son garage de réparation de mobylettes dans la ville de Korhogo. Le jeudi 03 décembre 2020, à 17 heures et 30 minutes, le garagiste était entouré de ses motos quand il a accepté de parler de son travail.
« La mécanique est une passion pour moi. Satisfait, le client est celui qui me donne le courage de venir chaque jour. Il est vrai qu’aujourd’hui les clients ne se bousculent pas à mon garage, mais je m’accroche », a-t-il confié. Selon Yéo N’Golo, la plupart des gens possèdent désormais de grosses motos. De ce fait, sa clientèle s’est vue réduite au fil du temps. Par jour, il affirme maintenant gagner en moyenne 1500 francs CFA. Lorsque son travail tourne à plein régime, c’est un revenu de 2000 francs CFA qu’il empoche avant la fermeture de son garage en début de soirée.

Même si ses gains ne sont pas comme il le souhaite, Yéo N’Golo ne compte pas se reconvertir dans la réparation de grosses motos, car réparer les mobylettes est une tâche à laquelle il s’acquitte avec beaucoup d’amour. Dans l’espoir qu’il existe toujours des mobylettes à réparer, Yéo a fait le choix de ne rien changer à ses habitudes professionnelles.
Propos recueillis par Soro Kanigui, à Korhogo, le jeudi 3 décembre 2020.