Les difficiles réalités de la vie contraignent chacun à se contenter de ce qui lui tombe sur la main. Au niveau de l’emploi il n’est pas du tout aisé d’en trouver de convenable. N’empêche que nombreux sont ceux qui prennent plaisir à remplir leurs obligations avec tant d’amour et d’abnégation. C’est le cas de Yoro Bi Tra Ingrid, chargeur de bagages à la gare de la compagnie de transport AVS à Yopougon sable. Le samedi 11 septembre 2021, il était à la tache. Chaque jour, il affronte en compagnie de ses collègues, les dures réalités du métier. Souvent déjà sur place à 5 heures du matin, Yoro bi mettra ses muscles à contribution jusqu’ à tard dans la soirée parfois. A part ses 5 jours de travail, Ingrid ne maîtrise pas ses heures de montée et de descente. Souvent c’est à 5 heures ou 6 heures, d’autres fois c’est à 7 heures. Et il descend généralement autour de 20 heures. Souvent même à 21 heures. La tâche n’est pas du tout aisée dit-il. De plus, il y a beaucoup de contraintes, mais avec de l’expérience, il arrive à se maîtriser et géré cela. Car ça fera bientôt 4 ans qu’il fait ce travail. Yoro Bi n’est pas salarié. Il est payé par les voyageurs dont il charge et décharge leurs bagages. Et cela, à l’appréciation de ces derniers qui très souvent refusent de sortir le porte-monnaie. Il arrive à se tirer parfois avec 5000fr CFA ou plus. Et très souvent beaucoup moins. Mais il ne se décourage pas pour autant. Car mine de rien, il arrive à se prendre en charge. Yoro Bi Tra Ingrid se dit plus ou moins optimiste. Même si pour l’instant, son avenir est encore dans ce métier qu’il fait avec attachement.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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