À peine arrivée en France en 1992, l’Ivoirienne Sylvie Fofana, va faire face à des difficultés quotidiennes. Seul sans soutien, c’est en faisant le métier de nounou qu’elle essayera de s’en sortir. Après 17 ans de service rendu dans différentes familles françaises, elle sera victime d’un licenciement abusif de son employeur en 2009.
Dès lors, la nounou et son ex-patron s’opposent dans une bataille pour le paiement de ses droits. Suite à cette injustice, Sylvie plutôt que de s’apitoyer sur son sort choisi de mettre sur pied une structure pour la défense des femmes de sa corporation en octobre 2010.Cette association va subir des mutations pour devenir en 2012, le premier Syndicat professionnel de garde d’enfants à domicile (SPGED), puis définitivement deux ans plus tard, le syndicat national des auxiliaires parentales (SNAP). Ses actions pour la défense et les droits des nounous ne passent pas inaperçues. Dans cette veine, elle a été faite chevalière de l’ordre national du mérite français, puis officier de l’ordre du mérite ivoirien successivement en 2016 et 2017.
Militante pour la scolarisation de la jeune fille, Sylvie continue d’œuvrer pour un taux de scolarisation acceptable de la gent féminine de sa région, le Woroba. Très suivie sur les réseaux sociaux, elle compte à ce jour du 15 octobre 2020, 22 mille followers sur sa page Facebook.
