L’évolution de la technologie, suivie de la naissance des réseaux sociaux, a fini par offrir plusieurs sources d’informations et d’expressions au monde entier. Encore plus à la Côte d’Ivoire qui est bien en retard à ce niveau. L’avènement de Facebook, qui se trouve à être le canal par excellence de l’information en Côte d’Ivoire, malgré l’apparition de nouveaux médias TV. Avec un peu plus de 22% de sa population, selon (Community Managers Afrique juillet 2021), connectés sur le réseau cher à Mark Zuckerberg. Ce qui pourrait expliquer cette forte audience, c’est aussi la présence de tous les médias TV préférés, sur la plateforme. Le téléphone désormais propose beaucoup plus qu’à l’époque de sa création. Aujourd’hui, Facebook est à la fois les yeux et les oreilles du peuple ivoirien, et un canal où les autorités politiques et publiques prennent le pouls de la société. Hormis ce côté, il y a le buzz que les Ivoiriens affectionnent tant. On en veut pour preuve, la photo du commissaire tétine. Une adorable fillette d’environ 4 ans, avec une tétine, en tenue de commissaire commémorant le mardi gras, qui depuis ledit jour est devenue virale. Mais derrière tout ceci, il y a un langage dit standard mis en place par Facebook, qui fait office de charte. Et c’est ce qui pose un problème. En effet, les algorithmes intégrés dans les fonctions de régulation, ne tiennent pas compte de nos réalités et langages sociétaux propres à nous. Ce qui voit des centaines de personnes être bloquées chaque jour, et pour certains qui voient leur comptes carrément supprimés, pour avoir employé des mots usuels courant. Une situation qui met vraiment très mal à l’aise et qui s’apparente à une dictature vu qu’elle empêche de s’exprimer librement fait savoir Mr serges Kouakou rencontré ce 3 mars à 17 heures 21 minutes.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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BIEN S’EXPRIMER VIA UN GROUPE FACEBOOK