Officiellement reconnue par les Nations unies en 1977, la journée internationale des droits de la femme, est pour la gent féminine, l’occasion de faire le bilan de sa situation et de revendiquer plus d’égalité dans notre société. En prélude à la célébration de cet événement qui a vu le jour grâce à des années de lutte des femmes, PepeSoupe a rencontré des jeunes filles de la commune d’Adjamé, pour recueillir leurs avis.
À la fin de ses cours d’éducation physique et sportive, l’élève en classe de 1ère G au cours sociaux, Fatoumata Diallo a dit ce que représente le 8 mars pour elle. Dans son intervention, il ressort que beaucoup de choses restent à faire pour la condition des femmes dans notre pays. Elle appelle les décideurs à plus d’actions en faveur des femmes. « C’est pour le respect de nos droits que cette journée existe. Mais, les femmes sont victimes des violences basées sur le genre (Vbg). Il faut que cette situation change. Certaines d’entre nous souffrent en silence, et rien n’est fait. C’est dommage », a-t-elle regretté.
Tout comme elle, son amie Aminata Bagayoko fait le même constat. Pour sa part, c’est surtout le chômage de la femme qui l’inquiète. Elle plaide pour qu’il ait plus d’emplois et de postes pour ses ‘’sœurs”.
Sujet de Baudoin Koffi , à Adjamé , le vendredi 6 mars 2021.