Tout le monde, même ses fils et ses filles l’appellent BANGOLO, mais en réalité le nom de cette localité de la région du Guemon située à 535 km d’Abidjan, c’est “BANGLOH” qui veut dire « Village du bonheur ».
Les notables ou chefs de terre de ce village devenu département en 1985 sont de Wongbae village constituant la matrice composée de 7 grandes familles : Yaody, Loagmanyandy, Yehedy, Gbaedy, Budehedy ,Glamangnandy et de Lohin, un village sous-quartier de la ville qui regroupe 2 grandes familles (Wouha et Gahoua).
Les hommes et femmes de ces deux groupes ont le même aïeul Djinan. Ils vivaient séparément jusqu’à ce qu’une crise éclate. Des voisins prétentieux procédaient par des attaques nocturnes et tuaient des personnes des deux camps.
C’est ainsi qu’ils décidèrent de se regrouper sur le site actuel du village BANGOLO. Kahen et Pehai, ensemble ils fondent le village BANGLOH avec pour premier chef Beh Tihi. Avec l’arrivée des colons, les choses vont changer. Pour ouvrir la voie de Duékoué, les habitants de BANGLOH vont se déplacer sur l’actuel site qui appartient à la famille Kouiyehi (Loagmangnandy) et de Wongbae.
En 1944, feu Dao Pierre revenu de la deuxième guerre mondiale devient chef du canton Zagna. Avec lui, l’aspect d’une ville prend forme dans le village de BANGLOH par la création d’écoles, l’ouverture de routes dans le canton Tahouakevia Gohouo, par le canton Zarabahon via Guingolo et Dah.
Il comprend 04 cantons que sont ZAGNA, TAHOUAKE, ZIBIAO ET ZARABAHON. C’est une très belle localité en pays Wè où l’hospitalité est une règle d’or et qui baigne sous un air frais, où il fait bien vivre à tous ceux ou celles qui la découvre. (286mots)