En raison du nombre croissant de personnes atteintes par le coronavirus, les autorités ivoiriennes ont décrété l’état d’urgence, à la suite de plusieurs dispositions pour endiguer ce fléau. Au nombre de ces mesures, s’inscrit le couvre-feu national décrété le lundi 23 mars, allant de 21 heures à 5 heures du matin. De ce fait, tous les citoyens sont appelés à prendre toutes les dispositions pour respecter les consignes établies au risque de subir les conséquences.
Pour l’avoir compris, les habitants de la commune de Marcory s’évertuent tous les soirs à respecter les consignes. Cette commune autrefois réputée l’un des points chauds de la capitale économique est aujourd’hui calme et tranquille. En effet, dès 20 heures, les quelques personnes encore dans les rues s’empressent de rentrer chez elles. Les vendeuses du soir ont déjà libéré leurs tables ; les magasins sont fermés ; même les ménages ont fermé leurs portails.
À 21 heures, c’est un silence total qui se fait entendre dans les rues de la commune. Depuis une fenêtre au 5ème étage de l’immeuble Casa sis au quartier Gallon, on observe la beauté admirable de la cité des ‘’gazoil’’. Les lumières, scintillant de partout, éclairent les allées, les couloirs, les ruelles. Pas de bruits, aucun mouvement d’homme. Chacun est confiné chez lui. Les seuls bruits momentanés que l’on peut entendre sont ceux de la sirène du cargo de policiers qui sillonne, veillant au respect strict du couvre-feu.