Nombreux sont les parents qui estiment aujourd’hui que l’école ivoirienne a perdu ses lettres de noblesse d’antan. Les raisons d’une telle décadence sont liées en réalité à une série de facteurs. Les grèves à répétition ainsi que les perturbations injustifiées du calendrier scolaire sont entre autres les difficultés qui mettent à mal le rayonnement de l’éducation en Côte d’Ivoire. Ce vendredi 11 mars 2022, nous étions dans la ville de Bouaké, au Centre du pays. M. Bakayako, est sous chef d’établissement du lycée TSF de Bouaké.
Il nous a ouvert les portes de son lycée afin que nous échangions de l’arrêt des cours institué par des étudiants et des élèves venus d’autres établissements. Il affirme que ces derniers se revendiquaient, comme membres du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire, un syndicat national scolaire et universitaire. Selon lui, les intervenants n’ont fourni aucun motif préalable pouvant justifier leur mot d’ordre. En effet, l’administration du lycée, n’a pas été informée de cette entrée en grève, ils n’ont réussi aucune délégation officielle du syndicat. Dans le but d’éviter un quelconque affront entre ses élèves et les grévistes, il a demandé aux élèves de rentrer chez eux. Cependant, il leur a expliqué que les cours reprendrons ce même vendredi dans l’après midi. Il est indigné de la situation. Il déplore, par ailleurs, les actes violents et injustifiés de certains membres du de ce comité.
Amélie Bekan, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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