Nul ne peut nier que la participation des peuples coloniaux a été d’une importance capitale lors de la seconde guerre mondiale pour que les Alliés l’emportent sur les forces de l’Axe. Durant cette époque, la Côte d’Ivoire se battait pour la France. Au sortir de cette bataille qui a fait une quantité indénombrable de victimes, la France a voulue rendre hommage aux combattants d’une façon originale.
Le 13 février, nous sommes à Ferkessédougou dans la région du Tchologo, nous y rencontrons Coulibaly Amadou. Il nous parle de la place du monument aux morts. Il nous dit que juste après la seconde guerre mondiale, la France a voulu rendre témoignage en érigeant des monuments dans pratiquement toutes les grandes villes de la Côte d’Ivoire et ces monuments étaient accompagnés de la maison du combattant.
Donc, ici à Ferkessédougou, il y avait la place du monument aux morts et les maisons des anciens combattants. Pendant la fête nationale de la France qui se tenait le 14 Juillet, des défilés étaient organisés et les officiels en profitaient pour déposer des gerbes de fleurs.
Aujourd’hui quand un enfant est pris de curiosité en passant près de cette réalisation, il suffit qu’il demande à ses parents pour qu’on lui raconte le passé colonial de la Côte d’Ivoire. Par-là, la bravoure des anciens combattants est d’une certaine manière éternelle.
Ezeckias KOUAKOU, contributeur Pepesoupe à Ferkessédougou
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