Les mercredis sont par excellence les jours du marché du quartier Koko, dans la commune de Bouaké. C’est ce jour que toutes les femmes des villages et villes environnants de la capitale de la paix viennent vendre leurs marchandises ainsi que la quasi-totalité des vendeurs de petits articles de la ville. Il est reconnu aussi que les prix des marchandises sont abordables.
Mais il y a des difficultés auxquelles sont confrontées tous ceux qui fréquentent ce lieu, c’est le problème de la circulation. C’est un véritable calvaire pour tous ceux qui s’y rendent chaque mercredi.
Le constat est qu’il y a des places à l’intérieur du marché. Mais les artères qui relient ce marché aux autres secteurs du quartier sont occupées par les vendeurs et vendeuses. Ce qui fait que, se créer un petit chemin devient un vrai parcours du combat.
Tous veulent se frayer un passage ce qui occasionne des embouteillages monstrueux. Les chauffeurs de véhicules et motos forcent souvent le passage au grand désarroi des piétons et certains vendeurs.
Madame Kangah Affoué vendeuse d’ignames donne une raison constate : « nous n’avons pas de place à l’intérieur du marché, ce qui fait que, quand nous envoyons nos marchandises nous sommes obligées de se mettre en bordure de la chaussée pour vendre »
Dramé Fousseni chauffeur de taxi, n’est pas du tout d’accord pour l’occupation de la voie par les vendeurs et vendeuses : « moi je ne suis pas d’accord pour l’occupation de la voie publique par les vendeurs et vendeuses. A chaque fois que nous devrons nous rendre ici, nous avons peur » ( 279 mots)