Les canaux d’évacuation des eaux sont devenus des dépotoirs d’ordures ou souvent bouchés par du sable ou autre chose. Malgré les campagnes de sensibilisation et des opérations de drainage, le constat est toujours pareil dans certains endroits de nos différentes villes. C’est bel et bien le cas au marché d’attieké. Situé derrière la gare UTB de la capitale de la paix, ce marché était reconnu seulement pour la vente de l’attiéké, mais aujourd’hui, on y vend presque de tout. On peut citer : du poisson, des escargots, des bananes, des ignames… Si l’on peut facilement faire son marché de semaine en ce lieu, il est fort de constater qu’il y a un élément qui attire l’attention de tout passant, surtout en saison des pluies. Les caniveaux qui servent au passage de l’eau sont bouchés. L’eau qui devrait être sans les caniveaux se trouve désormais sur le passage des automobiles, des commerçantes et des clients.
La récente pluie qui a eu lieu dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 avril 2022, a laissé des traces. Des passants qui marchent dans l’eau ou des commerçantes qui vendent dans l’eau.
À la question de savoir ce qui a causé la fermeture des caniveaux, nos interlocuteurs accusent les occupants de cet espace : « Il y a des caniveaux ici. C’est bouché parce que quand certaines nettoient leurs places, elles jettent les ordures dans les caniveaux et aujourd’hui tout est bouché », précise dame Koné Korotoum, vendeuse.
Encore une fois, l’incivisme a fait que les caniveaux sont bouchés.
Oussou Fidel, contributeur PepeSoupe Bouaké.
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