Depuis le 02 septembre dernier, le ministère des Transports, en collaboration avec la police, a lancé une vague de réquisition des motos sans cartes grises. Ces motos dites de plaques banalisées, font l’objet d’une traque tous azimuts depuis lors. Pendant ce temps, les motocyclistes ne savaient où se diriger pour ledit document. Une situation qui selon ces derniers les laissait livrés à eux-mêmes.
C’est finalement le 15 septembre derniernque le guichet unique provisoire d’immatriculation des motos a démarré ses activités. Si certains arrivent à faire produire leurs cartes grises, cela n’est pas le cas pour la très grande majorité. Cette dernière, prise dans un étau de charges et traques policières, ne sait plus où donner de la tête. Une situation plus que critique, qui suscitent des plaintes motocyclistes à se plaindre.
Nous avons donc été sur le site du guichet unique à la préfecture de police ce 12 octobre, pour nous imprégner à nouveau de la situation.
Kossoa Joël, livreur depuis 3 ans, va sévèrement critiquer le service qu’il trouve très lent. Depuis 3 jours, je défile sur le site sans suite. Je prends le risque de me faire arrêter en y venant, mais impossible de faire la carte grise.
Même son de cloche pour Jonas, qui quitte depuis 2 jours la commune de Yopougon sans gain de cause. En outre, ce dernier a proposé que des guichets soient ouverts dans chaque commune, afin de créer une fluidité.
Les livreurs ont tenu à lancer un appel aux autorités. Ils aimeraient que celles-ci prennent des décisions qui les avantageraient. Car, en venant faire établir leurs cartes grises, nombreuses se font arrêter par la police. Or, il est impossible de se faire établir ce document sans la présence de la moto.
Un vrai casse-tête pour ces derniers.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon