“L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à une femme; ensemble ils formeront une seule chair”, voici en substance ce que nous enseignent les écritures saintes et ce n’est pas la cérémonie de ce jour qui ira contre ce fait.
Il est 13h36 à la mairie de la commune d’Abobo et la salle des mariages vit une atmosphère toute particulière. Devant la foule réunie ce samedi 13 juillet 2019, Casimir, comme un prince gouro, entre fièrement dans la salle. Pour cette occasion particulière, il arbore une veste noire sous laquelle il porte une chemise bleue, avec une cravate bleue rayée de blanc. Quand il est rejoint quelques minutes plus tard par Edwige, la salle tremble sous les acclamations des invités. La robe blanche et le voile laissant entrevoir des pièces de son visage rajoutent à son éclat. A sa vue, Casimir ne cesse de sourire. Un sourire si large qu’il relie presque ses deux oreilles.
Ce mariage est célébré par l’officier d’état civil Kakoutche Amoikon, lequel est assisté de Lassana Cisse et Soumaila Traore. Après la lecture des articles du code civil, l’officier questionne le couple sur le choix du régime. Casimir réfléchit un instant, fait mine de prendre l’avis de Edwige avant de crier: “Oui!”. Les rires se mêlent aux applaudissements et la cérémonie reprend. Après l’échange de consentements, lorsque le maire demande aux époux de s’embrasser, Casimir s’essuie le visage à plusieurs reprises avant de passer à l’acte; les invités rient de son jeu.
C’est donc sous le régime de la communauté de biens que Casimir Gouan Bé et Edwige Sidoine Amo Kouakou se sont mariés, avant d’inviter l’assemblée à la réception qu’ils donnent à l’espace privé sis à Angré derrière Commissariat, dans la commune de Cocody. ( 298 mots)