Agbo, fleuve situé dans le sud-est de la Côte d’Ivoire et qui a donné son nom à la ville d’Agboville se meurt. C’est le constat qui se pose ce lundi 14 octobre 2019, en observant l’état de ce cours d’eau qui jadis, faisait la fierté de la ville.
En effet, depuis plusieurs années maintenant, les bords du Agbo sont transformés en un dépotoir. Chaque jour, les ordures s’entassent, créant une décharge à ciel ouvert qui est en pleine expansion. Cette situation est d’abord le fait des éboueurs qui collectent les ordures des ménages moyennant un salaire régulier, et des populations des quartiers logés sur les bords du fleuve. Jour après jour, tous joignent leurs efforts pour rendre ce fleuve de plus en plus insalubre. Julien Fredmarson, de passage dans la ville s’interroge: “Pourquoi la municipalité d’Agboville ferme les yeux sur ces ordures qui polluent le fleuve Agbo ? Pourquoi on ne pense jamais à sauvegarder notre environnement ?”. “Les gens transforment le fleuve en poubelle et la mairie, à part collecter ses impôts, ne fait rien”, s’insurge Parfait Abouho, un habitant de la ville.
Avec la pollution du fleuve Agbo on est en droit de s’interroger sur la gestion des ordures par la municipalité d’Agbovile. Pour l’instant, celle-ci qui semble être aux abonnés absents. otons que cette situation n’est pas apparue du jour au lendemain. Les ordures s’entassent et perdurent là depuis longtemps.
Avec le Agbo pollué, viennent les risques de choléra, de paludisme, de dysenterie et d’autres épidémies, ainsi que d’autres risques liés à la pollution du fleuve. Les populations d’Agboville gagneraient donc à respecter leur environnement en le gardant propre. Tout comme la mairie de la ville qui devrait prendre ses responsabilités pour éviter ce drame environnemental. ( 289 mots)