Nous avons rencontré le dimanche 06 Février 2022 Léo Patrice Prospère. Un enseignant à la retraite depuis 2016. Monsieur Prospère a fait 24 ans dans l’enseignement. Il a d’abord été au primaire pendant 14 ans et au Lycée Municipal Djibo Sounkalo une décennie en tant qu’éducateur. De son époque d’enseignement comparée à celle d’aujourd’hui, monsieur Prospère trouve qu’il y a un grand changement. En son temps, nous dit-il, la vocation première était le travail bien fait. En plus de cela, ses collègues et lui enseignaient sans arrière pensé, ils avaient pour mission d’éduquer l’ivoirien de demain. Selon lui, les instituteurs aujourd’hui sont là juste pour avoir une situation financière stable.
Monsieur Prospère trouve que l’enseignement d’aujourd’hui est déplaisant du fait des changements opérés dans le système éducatif. Ces changements selon lui ne peuvent pas garantir une meilleure formation aux impétrants d’aujourd’hui comme ça l’a été à son temps. Même au CAFOP, Monsieur Prospère trouve qu’il y a des changements par rapport à son temps. C’est d’ailleurs ce qui lui permet d’affirmer que l’enseignement d’hier et celui d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes. Monsieur Prospère a mentionné le fait qu’à son époque malgré la souffrance, ils ont dignement servi dans l’éducation.
Aujourd’hui, malgré la liberté financière et bien d’autres moyens octroyés au corps enseignant, l’enseignement reste à revoir.
Bakayoko Moussa, contributeur Pepesoupe à Bouaké
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