Désignée la ville la plus propre, avec à la clé le prix de l’excellence pour l’année 2018, la ville de Dimbokro chef-lieu de la région du N’zi est entrain de perdre ce label distinctif. Les moutons, les cabris et bœufs divaguent dans les rues. Il suffit de faire quelques pas dans une rue pour croiser ces espèces d’animaux.
Que ce soit au quartier Sokouradjan, Kenny, Koulibaly, Comikro ou Dioulakro si ce n’est pas un mouton ou un bœuf ou encore un cabri qu’on croise, c’est la défécation de l’une ou l’autre de ces bêtes. Cela est ennuyeux et désagréable mais le danger serait de se faire attaquer par les bœufs dont on ne peut prévoir l’attitude.
La ville dispose de plusieurs parcs à bétails et la plupart, selon certaines indiscrétions, appartiendrait au même propriétaire. Les parcs de ce bouvier seraient généralement clos donc quasi-difficile pour ces animaux de s’en échapper. Le fait que les bœufs ne soient pas en troupeau et qu’ils soient sans berger, laisse encore planer l’incertitude sur leur provenance et leur appartenance.
Les services de la mairie de Dimbokro et l’antenne du Ministère de la production animale sont actifs pour retrouver les propriétaires ou parquer ces animaux. Passer un certain délai, ces animaux seront envoyés à l’abattoir situé à l’entrée de la ville pour subir le sort que leur réserve le bouché et cela en toute légalité.