La polygamie est un terme polysémique. Il fait parfois objet de confusion, en raison de son caractère dualiste. Il peut désigner à la fois l’union d’un homme avec plusieurs femmes (polygynie), comme l’union d’une femme avec plusieurs hommes (polyandrie). La forme la plus connue du sens commun est la polygynie. Elle est pratiquée dans de nombreux pays. Elle admet une forte occurrence en orient, en Asie et Afrique. Parmi les pays africains qui l’autorisent on peut citer l’Algérie, le Burkina, le Sénégal etc. Qu’en est-il de la Côte d’Ivoire? Il faut noter que la pratique existe bel et bien dans notre pays. Cependant n’est pas légalisée d’un point de vue juridique. Les avis sur la question sont diverses et partagés. Située au centre-est du pays, la ville d’Abengourou s’étend sur une superficie de 5200 km2. Elle est le chef-lieu de région de l’Indenié Djuablin. Sa population est essentiellement composé du peuple Akan. Les agni originaire du Ghana voisin sont les plus représentés. Ce 18 janvier nous sommes en reportage dans la ville. Nous rencontrons Djédjé Stéphane. Il nous éclaire sur le sujet de la polygamie à travers son point de vue. Pour lui, <<la polygamie (polygynie) est une bonne chose>>Il va plus loin en se fondant sur des propos bibliques en paraphrasant le verset<< un homme qui trouve une femme à trouver le bonheur>>. Il affirme ce faisant qu’ <<elle procure beaucoup de bonheurs à l’homme.>> la polygamie est soutenue par de nombreuses personnes. Cette pratique malgré le fait qu’elle n’est pas légale est toujours actualité en Côte d’Ivoire.
Amélie Bekan, contributeur PepeSoupe à Abengourou.
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