Sinfra, de la région de la Marahoué, est notre destination de ce mardi 13 septembre 2022. Situé au centre ouest de la Côte d’Ivoire, elle a pour langue principale le Gouro, et les cultures vivrières. C’est cette particularité qui a attiré le vieux Kamoko et sa famille. Feu, le père de la nation avait bien dit que le succès de ce pays reposait sur l’agriculture.
Alors en quête de succès, monsieur Karamoko décide depuis 2010, d’y vivre avec femmes et enfants. Étant convaincu de ce que Sinfra serait son eldorado, d’où il compte s’investir dans le travail de la terre. À cet effet, il démarche les autochtones afin d’obtenir une parcelle de terre cultivable. Ce qu’il obtient sans grandes difficultés après avoir respecté les protocoles traditionnels.
Karamoko et les siens s’adaptent facilement à la communauté. Ils cultivent particulièrement le riz. En moins d’un an, ils commencent à voir se concrétiser leurs efforts. Ils peuvent rendre gloire à Dieu pour cette grâce. Mais très tôt, les difficultés vont apparaître comme dans toute activité. Mais le cas de vieux Karmoko et famille est assez complexe.
En effet, la très grande partie de sa production n’arrive pas à trouver preneur. Car dans cette ville comme il a été dit plus haut, chaque famille possède son petit champ. Comment vendre sa production est un problème que rencontrent Sieur Karamoko et bon nombre de cultivateurs ? Une situation critique qui amène le fils de ce dernier, en classe de seconde, à lancer un appel à l’aide.
« Que les autorités nous aide ! Nous n’arrivons pas écoulées les productions de ce qui est notre seule source de revenus. C’est grâce à la culture de riz que je suis scolarisé. À l’allure où vont les choses, il est fort probable que je ne puisse pas terminer mon cursus si rien n’est fait.”
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Sinfra.