Depuis l’arrivée de la pandémie du Coronavirus dans le pays, beaucoup de personnes ont vu leur prévision chamboulée et leur mode de vie transformé. Pour Cyrille Yéboué, docteur en sociologie, enseignant vacataire dans une grande école de la place, la situation n’est guère reluisante. En effet, avec la fermeture des établissements supérieurs, il ne travaille plus.
De fait, il fait face à de sérieux problèmes financiers.« À la lecture du communiqué du CNS, j’ai pris ma tête entre mes mains. Le Coronavirus venait ainsi de me mettre à terre sans me rendre malade. Une mise au chômage forcé sans économie sans salaire car en tant que professeur vacataire, je suis payé à l’heure et je ne touche ma paie qu’à la fin de l’enseignement de mes modules », a expliqué Cyrille, le vendredi 1er mai 2020, à son domicile sis à Williamsville à Adjamé.
Pour mettre à profit ce temps de “chômage”, l’enseignant en ressources humaines et communication occupe ses journées entre plusieurs activités pour supporter l’ennui. « Je passe désormais mes journées à naviguer sur les réseaux sociaux, à la lecture et au repos », a dit Cyrille Yéboué.Dans l’attente de voir la situation s’améliorer, Cyrille Yéboué prend son mal en patience en espérant être recruté dans une université publique.