La circulation dans les grandes métropoles n’est pas chose aisée. L’urbanisation ne prévoit pas toujours avec exactitude, l’expansion de la démographie et son lot incontrôlé de véhicules personnels. La ville d’Abidjan en particulier, en fait chaque jour l’amère expérience, comme aujourd’hui, mercredi 23 octobre 2019.
Il est désormais coutume de dire dans le jargon ivoirien que ‘’embouteillage ne finit jamais sur LATRILLE’’. Cependant la cause de cet embouteillage, surtout au niveau de l’espace opéra se situe en fait sur l’axe de la pharmacie Magnificat et du parking de l’école Sainte-Thérèse d’Avila.
En effet dès 6 H 30 du matin certains parents se rendent au groupe scolaire Sainte-Thérèse d’Avila afin d’y déposer leurs enfants. Le parking ne disposant pas de suffisamment de places pour accueillir l’ensemble des parents d’élèves véhiculés, ceci cause du fait de leurs manœuvres en voiture, un énorme ralentissement. Ajouté à l’indiscipline de certains conducteurs plus pressés que d’autres, et des chauffards qui roulent à contre sens en vue de gagner du temps, tout le monde est perdant. On se retrouve avec un embouteillage où la plupart des usagers parcourent 10 mètres en 30 minutes.
Il s’ensuit alors le débordement vers les rues voisines, dont la principale est le boulevard Latrille. Celui-ci part de l’esplanade de l’hôtel Ivoire (actuel Sofitel Ivoire) et s’arrête au début du boulevard d’Angré. Pour autant, l’embouteillage ne finit pas avant la station Petro-Ivoire, il continue jusqu’au quartier de la Djibi, qui mène vers le nouveau Centre Hospitalier Universitaire.(245 mots)