La scolarisation des enfants est devenue obligatoire sur toute l’étendue du territoire national ivoirien. L’éducation est, certes, perçue comme étant l’une des voies, sinon la meilleure voie qui mène à la réussite. Cependant, cette opinion n’est pas partagée par tous. En réalité, dans nos sociétés africaines, il existe de nombreux enfants qui ont été inscrits dans des établissements scolaires à contre cœur. Avec leurs ambitions dès le bas âge, l’école n’a jamais été une aspiration pour certains enfants. À Mankono, le petit Karamoko Hassan en est la preuve vivante. En classe de 5ᵉ au Collège Pédagogue de Mankono, Hassane se plaint de son quotidien. Ayant eu la volonté de nous accorder quelques mots ce 22 février, il a laissé paraître son grand mécontentement vis-à-vis de l’école. Selon lui, l’école n’est pas intéressante, et ce, pour plusieurs raisons. Il s’est justifié à notre micro en affirmant qu’il est obligé de se réveiller à 6 h chaque matin et se préparer pour aller affronter les multiples interrogations en classe. De surcroît, avant d’aller à l’école ses parents ne lui donnent que 100 Francs. Une somme qu’il juge très minime pour une journée. Le jeune Karamoko Hassane aspire en réalité, au métier de la mécanique. Il a confié qu’il aimerait devenir mécanicien et que ses parents en sont bien conscients. Mais ce rêve serait, selon lui, freiné pour le moment par sa scolarisation. Cependant, il ne se débrouille pas mal en classe et a réussi à remonter de 8 de moyenne au premier trimestre à 10 de moyenne au second.
BamCoul, contributeur Pepesoupe à Mankono.
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