Dans le secteur informel, le manque d’espace représente une réalité difficile pour de nombreux entrepreneurs. Les marchés, étals et magasins sont souvent insuffisants, et le coût élevé des locaux les contraint à trouver des solutions alternatives pour survivre.
Parmi ces entrepreneurs, on retrouve Adolou Amah, une jeune mère, vendeuse de poissons frais congelés au Koweït. Après plusieurs tentatives répétées pour obtenir une place dans le marché en vain, elle s’est vue contrainte de s’installer en bordure de route pour assurer sa subsistance. Cette situation expose Adolou Amah à des risques et à l’insécurité routière.
Depuis un an, elle parvient tant bien que mal à tirer son épingle du jeu, mais elle doit maintenant faire face à un autre défi qui est l’augmentation du prix des cartons de poissons. Les coûts sont passés de 15000f à 18000f et de 17000f à 21000f pour ceux qu’elle a l’habitude de vendre, ce qui complique sa tâche.
Malgré ces obstacles, Adolou Amah garde espoir de trouver une meilleure place pour exercer son activité. En attendant, elle continue de se battre pour sa survie en bordure de route en faisant preuve de détermination pour surmonter les obstacles et réaliser ses rêves. Malgré les défis qui se dressent devant elle, Adolou Amah garde le sourire et la tête haute.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
