La pratique du sport n’est pas uniquement une activité en rapport avec le physique. On en a pour preuve l’existence de nombreux sports cérébraux tels que le jeu de dame, les jeux de mots croisés et le Sudoku. Au regard de tout cela, on peut affirmer que le sport n’est pas seulement bénéfique pour l’équilibre physique. Il peut favoriser le développement intellectuel. Le jeu d’échec participe également à l’éveil de l’esprit. Ce jeu oppose deux joueurs avec seize pièces chacun. Elles sont respectivement de couleurs blanches et noires et sont disposées sur un échiquier de 64 cases. Une partie de jeu d’échec dure en moyenne 30 minutes. Bien que ce jeu ne soit pas connu et joué partout, certains jeunes s’y adonnent. À Yamoussoukro, ce 18 mars, nous avons interviewé Konan Kouamé Eric et Yéti Ange Michaël, deux passionnés de jeu d’échec. Nous nous sommes entretenus avec eux à l’INPHB de Yamoussoukro pendant qu’ils disputaient une partie d’échec.
Éric assure que le jeu d’échec requiert de la spontanéité et une grande réactivité. Au vu de ses propos, plus l’adversaire met le temps avant de jouer, plus il est susceptible de perdre. En réalité, le retard que prend un adversaire est avantageux pour second joueur dit-il. Il l’explique : “il faut faire preuve de tact et stratégie pour positionner rapidement et convenablement ses pièces.” Michaël, ajoute qu’un joueur d’échec doit toujours avoir une bonne vision du jeu. C’est dire qu’il doit s’imposer et dominer le jeu au maximum en mettant son adversaire en état de stress et de difficultés. Il dit aussi que le jeu d’échec développe la concentration et permet l’acquisition de compétences analytiques.
Amélie Bekan, contributeur PepeSoupe à Yamoussokro.
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