C’est un nom qu’il faudra retenir au sein de cette puissante diaspora ivoirienne en France. Guy Sylvestre Sotty, connu sous le pseudonyme de Staize Gnamini, est passé maître dans l’art de la photo. Une suite logique des ancêtres Nogbou, Hoane, Adjobi etc. qui, dans nos cieux, ont porté haut le flambeau de nos images. Les 7 et 8 juin, à la galerie Louchard de Paris 10ème, l’artiste a présenté sa première expo sous le thème «LES VISAGES DE LA DIASPORA».
Des portraits et des scènes à couper le souffle. Un style unique qui se pare du noir dans le fond et donne au sujet, une surbrillance dans l’ensemble et qui met cette dualité en valeur. Staize, a travaillé en misant sur des individualités d’abord. “Je voulais présenter tout le monde dans son élément naturel et sans fioritures. Il n’y a que ça de vrai dans la photo et c’est ce qui me passionne.”
Maître Domoraud, avocat à Paris, et Liadé Hypolithe, expert en communication, ont animé une conférence débat sur le sujet qui a tenu toutes ses promesses. Le vernissage s’est terminé par une vente aux enchères animée par Valery Hori Ahipo. Le tableau le plus en vogue intitulé BINGUE LIFE s’est arraché trois fois par des clients. Un tableau mettant en jeu le départ du binguiste depuis ses terres jusqu’à son accomplissement social en hexagone. “Mon rêve, serait de partir à l’assaut du public ivoirien. J’ai un grand projet pour 2020 que je vais mettre en place avec l’équipe. Nous avons à ressortir de nos tréfonds, les merveilles de notre belle Eburnie.” confiait l’artiste, heureux de cette première sortie qui a été un franc succès. Il recevra un prix le 6 juillet prochain au cours d’un gala de l’association féminine ENTRE’ELLES. ( 299 mots)