Tiassalé, la ville au pont à arches, est également réputée pour ses pêcheurs et la qualité de ses poissons d’eau douce. située en bordure du fleuve Bandama. Cette ville ne manque pas d’attrait. Après une journée à vous y balader, vous pourrez aller voir Ouattara Fatou.Agée de 30 ans, Elle vend de l’attiéké et du poisson frit.
Son commerce ne désemplit pas, surtout à l’heure du déjeuner où nous y arrivons.
C’est le manque de moyens qui la pousse à se lancer dans cette activité.
Originaire de Dabakala, elle s’y lance et s’accroche au mieux de ses possibilités.
Cette mère de deux enfants doit se battre au quotidien pour leur subsistance. Elle nous raconte tout cela dans sa langue maternelle le Dioula, avec un sourire emprunt de résilience.
Nous n’avons, sur certaines séquences pas même besoin de notre interprète de fortune pour nous dépeindre sa réalité.
Fatou nous confie avoir du mal avec ses gains. Elle ne parvient pas à faire des économies et réaliser le projet qui lui tient le plus à cœur. cela met en relief le manque ou la faible éducation financière dont fait montre les commerçantes parfois peu ou non-lettrées du secteur informel.
En effet, elle souhaite mieux gérer ses bénéfices pour se lancer dans le commerce de pagnes qu’elle estime plus lucratif.
Pour l’heure, elle se résout à satisfaire une clientèle aussi impatiente que nombreuse.
Nous la quittons en lui souhaitant un franc succès pour ses futures entreprises.
Eckra benie, contributeur PepeSoupe à Tiassalé.