Certaines femmes dans les contrées les plus éloignées devraient faire l’attention de beaucoup d’égards. Elles méritent d’être honorées peut-être pas plus que d’autres, mais au moins au même niveau lors de la fête des mères le 14 mai et lors de la journée internationale de la femme le 8 mars.
Ouattara Yah, une habitante de Bassawa dans le département de Dabakala, est une maman âgée de 70 ans. Elle est toujours obligée de faire les travaux champêtres pour avoir de quoi à manger. Où est son époux, sera-t-on tenté de demander ? Son époux est décédé il y a quelques années. N’a-t-elle pas d’enfant ? Oui, elle en a.
Sur la douzaine d’enfant qu’elle a eue avec son mari, il ne lui en reste que deux. Une fille et un garçon. Ses deux derniers n’ont pas les aptitudes et habitudes du travail dans la plantation. Madame Ouattara Yah est donc contrainte de faire tout pour tous son petit monde qui lui reste.
Cette femme est une championne selon les habitants de Bassawa. C ‘est une croyante. Elle ne fait pas attention à son âge et sa priorité est de se démener pour les deux enfants qui lui restent.
Jacques Alfred TAHO, contributeur pepesoupe, Bassawa.