Un fait marquant est visible dans la ville de Bouaké depuis quelques jours et cela ne laisse personne indiffèrent Il est question du travail en osmose entre la police nationale et la police municipal concernant la fluidité de la circulation dans la ville. Depuis le début des travaux d’élargissement de la voie A3, bon nombre de feux tricolores ne sont pas fonctionnels et ceci engendre des embouteillages monstres. Sur toutes les grandes artères de la ville, des éléments de la police nationale régulent la circulation en compagnie de leurs frères d’armes de la police municipale. Cette nouvelle donne constatée au grand bonheur des usagers des routes tire sa source d’un décret portant création et organisation de la Police Municipale, pris par le Président de la République en 2015. Ce décret N° 2015/101 du 18 février 2015, stipule, en son article 5 que la police municipale participe à la matérialisation de la fluidité routière.
Les éléments aux ordres du Lieutenant Diamoutené Ousmane, commandant de la police municipale de Bouaké sont donc à pied d’œuvre sur le terrain. « C’est vraiment de bon augure ; il y a trop d’indisciplinés sur les routes. Les feux tricolores ne fonctionnent pas, mais des usagers n’en font qu’à leur tête. Merci à la police pour cette régulation » affirme Sangaré Ibrahim, chauffeur de taxi communal. Ainsi, ce corps rattaché au cabinet du Maire Nicolas Djibo est en parfaite collaboration avec la police nationale, en particulier les FACI avec lesquels ils s’adonnent les weekends à la pratique du sport collectif.
Sinwindé Cheick Mohamed contributeur PepeSoupe pour Bouaké
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