On ne cessera de le répéter, la nature à doter la Côte d’Ivoire est d’une diversité édifiante au point où ce pays en est envié dans la sous-région, et même dans le monde entier. Le climat de la Côte d’Ivoire est varié ; forêts et savanes garantissent une multitude de cultures qui font la fierté de l’agriculture ivoirienne. Le nord du pays a cette particularité de présenter une excellente palette de cultures destinées essentiellement au commerce. L’on peut citer, le coton qui en représente l’une des richesses premières. Mais à côté, la mangue ne manque pas d’adeptes et attise toutes les convoitises durant la campagne quand elle est lancée entre le mois d’avril et juillet. « C’est une véritable bénédiction pour nous », disait Mme Silué venue assister à une formation portant sur le thème : “Suivie, de la formation aux pertes post-récolte” le mercredi 22 septembre 2021 à l’hôtel Olympe de Korhogo.
La formation qui a débuté à 10 heures a vu la présence de plusieurs acteurs du secteur de la mangue dans le Grand Nord et de certains étudiants de l’Université Peleforo Coulibaly venus profiter de l’expertise de la filière Inter Mangue et des acteurs du projet « Bedex ». La formation était axée sur les techniques pour réduire au maximum les pertes enregistrées durant les récoltes des fruits dans les vergers de mangues. Ce fut un excellent moment d’échanges qui s’est refermé à 13 heures dans un restaurant près de l’ancien stade de Korhogo où les participants ont partagé un excellent repas. D’autres formations sont prévues les 13 et 14 octobre dans la ville.
Ouattara Haroun, contributeur PepeSoupe à Korhogo.
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