Aujourd’hui, dans de nombreuses villes africaines, les jeunes se livrent à plusieurs activités afin de satisfaire leurs aspirations, leurs projets. Ils veulent être épanouis. Même si ces métiers ou activités sont pour la plupart considérés comme petits. Parmi ces métiers, s’inscrit celui de “taxi moto”. Ils sont à ce jour une multitude de jeunes qui s’adonnent à cette activité dans le but de subvenir à leurs besoins. Monsieur Christian Edmond Fredy est conducteur de taxi moto à Duékoué. Ce 23 avril, nous l’avons rencontré au quartier carrefour et il nous a parlé de ce qu’il vit au quotidien.

Il est dans le milieu depuis 2017. Dans la ville, ils sont à peu près une soixantaine de taximètres scindés en 2 groupes, dont un groupe A et un groupe B. C’est selon cette organisation, qu’ils travaillent. En ce qui concerne le processus de chargement des motos, il nous dit qu’à chaque moto est attribué un numéro. Les numéros vont de 01 à 30. C’est donc dans cet ordre qu’ils garent et lui travaillent de journée pour éviter les mésententes. Il relève aussi le fait qu’ils ne sillonnent pas les quartiers, ils vont plutôt des villes vers les villages. Le tarif commence ainsi à partir de 500 FCFA pour les villages plus proches. Il nous dit aussi qu’à chaque corridor, ils doivent payer 1000 FCFA aux gendarmes en guise d’arrangement puisqu’il n’est pas normal de prendre 2 à 3 personnes sur les motos, choses qu’ils font quotidiennement. Pour finir, il demande que les autorités leur construisent une gare propre à eux.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Duékoué.
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