La peur fut grande pour Gnéningou Aïssatou. Cette étudiante en licence trois des Lettres Modernes a été un témoin oculaire des événements qui se sont déroulés le 26 avril sur l’espace de l’Université de Bouaké. Elle s’est confié à nous sur ces faits lors d’une interview au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké ce 28 avril. Pour cette dernière, l’intervention des forces de l’ordre sur le campus est à déplorer. Elle estime qu’ils ont fait preuve d’incivisme et de vandalisme.
Selon elle, les forces de l’ordre, censé protéger le peuple et notamment les étudiants, se sont présenté sous un joug de prédateur. « La violence était à son paroxysme » dit-elle. Elle affirme même que certaines étudiantes ont été blessées suite au passage violent des forces de l’ordre. D’autres présentent, comme elle, le signe d’importants traumatismes, parce qu’elles ont été tétanisées par l’atrocité des événements. Elle exhorte les autorités à se saisir de la situation afin que justice soit faite. Elle invite également les forces de l’ordre à faire preuve de responsabilité et de dévotion vis-à-vis de leur serment professionnel.
Amélie Bekan, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
Lire aussi ⬇️
SENSIBILISATION EN MILIEU SCOLAIRE
LE STATUT SCOLAIRE AFFECTE-T-IL LA RELATION ENTRE LES ENFANTS ?