Le 15 novembre dernier marquait la Journée nationale de la paix. Elle est observée comme un jour férié, et se célèbre, comme chaque année, depuis 22 ans en Côte d’Ivoire. Sur toute l’étendue du territoire national, chaque communauté, chaque administration ainsi que chaque entité a sa manière à elle de célébrer cette journée. Cette journée nationale est aussi le moment de faire le bilan des relations humaines et communautaires, après des moments difficiles qu’a vécus notre pays. De la même manière, les Ivoiriens de la Diaspora ne restent pas non plus en marge. En effet, partout dans les chancelleries, cette journée est marquée par une célébration spéciale. De même que dans certains milieux de détente. Aux États-Unis, Monsieur Avi Jimenez l’a passée avec sa famille, autour d’un copieux repas local ivoirien.

À Abidjan, cette journée a été fortement marquée par plusieurs événements et activités récréatives. C’est le cas pour certains gamins du Quartier rouge d’Adjamé qui l’ont mise à profit pour pratiquer le sport. C’est ainsi que ces jeunes se sont donné rendez-vous au Groupe Scolaire Yacé Philippe, entre 10 heures et midi, pour une partie de “petits poteaux“. Au nombre de quinze, ils ont composé deux équipes selon leurs affinités. Ils sont à la fois les arbitres et les joueurs, et s’imposent des règles qu’ils essaient de respecter pour une meilleure partie.
Dramé Marcel, surnommé la “pagaille”, est l’un des leaders de ce groupe de jeunes joviaux. Marcel est le premier à nous partager ses sentiments au sujet de cette journée. Pour lui, ce jour est un moment important, vu qu’il parle de paix. Et le sport est un facteur de rapprochement et de cohésion. Raison pour laquelle il célèbre cette journée en jouant au football. Digbeu, Aboubacar, Tito, Neymar, Ibrahim, sont ces adultes de demain qui transmettront à leur tour les valeurs fondamentales de cette journée.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Adjamé