De nos jours, en mettant des enfants à l’école, les parents estiment que leurs filles ont autant de chances de réussite que leurs garçons. Mais autrefois ce n’était pas le cas. En effet, auparavant les filles étaient psychologiquement conditionnées de sorte à croire que leurs places étaient aux côtés d’un mari choisi par leurs parents à s’occuper de la cuisine ou des tâches ménagères. Si ce n’est plus le cas aujourd’hui c’est grâce à l’aboutissement d’un processus de changement de mentalité où l’État à jouer un rôle prépondérant. Grâce à cela, aujourd’hui les filles ont la chance de jouir des mêmes opportunités que les garçons et elles en sont conscientes. Et la jeune Silué Fanta en est la preuve. Élève en classe de troisième à Tengrela, une localité au nord de la Côte d’Ivoire, ce 20 février, elle a eu l’opportunité de nous exprimer son point de vue à ce sujet : « Je suis vraiment pour la scolarisation de la jeune fille, car grâce à cela on a le choix de devenir ce qu’on veut. On peut choisir nos futurs métiers. Moi, par exemple, je veux devenir professeur d’espagnol à l’Université. » Fanta a conscience que c’est une chance pour elle que de d’avoir le choix pour sa carrière future. Mais elle est aussi consciente que pour pouvoir atteindre de ses objectifs, elle devra travailler dur.
Ezeckias Kouakou, contributeur Pepesoupe à Tengréla.
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