Mme Gnagne Adrienne Ly, présidente du réseau des femmes-correcteurs de Côte d’Ivoire (REFCOCI) veut véhiculer a bien voulu innové. En effet, ce mardi 20 avril 2021 aux environs de 10 h à Adjamé, s’est tenue une activité d’harmonisation des acquis avec des correctrices au siège social de l’Union des Patrons de Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (UPL-CI)Le métier de correcteur consiste à intervenir sur tout texte écrit destiné à la publication, sur papier ou en ligne. Il veille à la fois au bon usage orthographique et grammatical, à la tenue syntaxique, au respect des règles typographiques et à la cohérence du contenu. De cette définition, il faut comprendre que c’est un métier qui nécessite une formation. Lors de la rencontre, elle a expliqué en long et en large les différentes bases du métier. Pour elle, <<il ne s’agit pas d’écrire ou savoir parler le français; il faut plutôt aimer la lecture, avoir une culture générale, avoir l’oreille aiguisée, le flair et l’œil exercé pour prétendre au métier de correcteur>>. Point par point, mot par mot et surtout la vigilance. Par exemple il y a certaines expressions qui ne se disent pas : sensibiliser sur mais plutôt sensibiliser à, 40eme mais plutôt 40e, faire le point de la situation mais plutôt faire le point sur etc. Cette formation se fait avec des textes issus des journaux d’actualités. Elle conseille aussi la lecture des livres car c’est là que se trouve la connaissance. << Des livres instructifs, des dictionnaires spécialisés, et surtout, toujours vérifier les mots qu’on entend, afin de ne pas être en porte-à-faux avec les règles d’emploi de la langue française >>, a-t-elle recommandé. C’est une aubaine à saisir car après les formations, il y a des stages à l’appui et des embauches. Elle encourage les candidatures féminines.
Mel Esme Yamkilaire, contributeur PepeSoupe à Adjamé.
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