Âgée de 28 ans, Amandine Allou exerçait en tant que serveuse dans un maquis en plein air à Koumassi Sicogi, non loin de la pharmacie Béthanie. Sa tâche consistait à servir les clients qui sollicitent des boissons. Les semaines précédentes, elle travaillait tous les jours de la semaine à l’exception des mercredis.
Chaque matin, sa première action se résumait à faire l’inventaire des boissons restantes dans les réfrigérateurs. Après cette étape, elle passait la commande de celles qui manquaient au dépôt. Une fois la boisson livrée, elle se chargeait de les mettre au réfrigérateur. Dès 16 heures, elle prenait le soin de rendre son local propre, avant d’installer les tables et les chaises, tout en s’assurant que les verres étaient propres. Cette routine était le quotidien d’Amandine. Grâce à cette activité, elle touchait la somme de 30 mille francs CFA par mois.
Cependant, compte tenu de la fermeture des maquis du fait de la maladie du coronavirus, la jeune dame est au chômage. Le jeudi 23 avril 2020, elle est revenue sur son lieu de travail qui a fermé depuis 1 mois. Interrogée, elle s’est confiée sans réserve. « C’est un véritable coup dur, car cette activité me permettait de gagner dignement ma vie, mais aujourd’hui je ne travaille plus », a-t-elle regretté. Son souhait, c’est de voir la situation se normaliser afin qu’elle puisse reprendre son activité.