En Côte d’Ivoire, les activités économiques sont diverses. Il existe des ethnies qui sont réputées pour la pratique de certaines activités. En ce qui concerne les Dioula, ils sont réputés pour le commerce. Cependant, certaines femmes dioula s’adonnent à la coiffure, une activité qu’elles apprennent, pour la plupart, dès le bas âge. C’est le cas de Mme Doumbia Aicha, une excellente coiffeuse dans la ville de Touba, ville qui est située dans la région du même nom et proche de la Guinée. Ce 28 mars, l’on a été à la rencontre de cette coiffeuse de profession au marché de ladite localité. À en croire ses propos, elle exerce ce métier depuis son plus jeune âge. Elle affirme qu’elle s’est lancée dans ce domaine parce qu’il n’y avait aucune autre activité rentable.
Elle accuse le chômage grandissant dans la région, ce qui l’a motivée à pratiquer la coiffure. Cependant, dans son intervention, Aicha a mis de la lumière sur sa préférence quant à l’usage de certains produits. Son choix est porté sur deux types de laines : la ”laine tricot” et la ”Brazil Wool ”. Elle nous dit qu’elle a toujours utilisé la laine tricot pour faire la coiffure en raison de plusieurs critères. Selon notre intervenante, cette laine est non seulement plus appréciée par les clientes mais elle est faite à base d’une excellente matière. «C’est un produit solide, durable et par dessus tout, qui ne ressemble pas à la mèche contrairement au ” Brazil Wool”». Doumbia Aicha est une musulmane et l’islam rejète l’usage de la mèche. Par conséquent, tout ce qui est en rapport avec la mèche est banie et critiquée dans son espace de coiffure. C’est ce qui explique son choix en ce qui concerne ces deux laines.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Touba.
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