L’une des plus grosses difficultés que rencontrent les travailleurs abidjanais tout bord confondus, et les écoliers, c’est le problème du transport. Et cela perdure depuis des lustres. Pendant la rentrée scolaire, les difficultés s’intensifient avec la demande qui s’élève au triple. Le 4 octobre 2021, nous avons fait le tour de deux gars de minicars (gbaka) et le terminus du bus 40 dans la commune de Yopougon. Cette commune, peuplée de plus d’un million d’habitants, fait face à ce phénomène que l’on a du mal à résoudre. À la gare de Bingerville, situé entre les quartiers toit rouge et Koweït, messieurs Krah va exprimer son mal-être.
Il est là depuis 6 heures du matin et à 8 heures 32 minutes, il était encore dans les rangs en attente du précieux véhicule. Même constat pour miss Juliana Kouakou qui y était depuis 7 heures. Que dire des élèves et étudiants ? Si la SOTRA était critiquée pour son irrégularité il y a de cela quelques années, ce n’est pas souvent le cas aujourd’hui. Mr Krah n’a pas manqué de souligner le fait que depuis qu’il est arrêté à cette gare proche de celle des bus, il en a vu trois bus quitter le terminus. Ce qui est à saluer. Il aurait aimé que la ligne desservie puisse atteindre Bingerville qui est son lieu de travail. Ainsi, il aurait deux possibilités. Il invite donc la SOTRA à s’y pencher. Au terminus 40, il y a aussi du monde malgré la régularité des bus. Les usagers appellent donc à un grand nombre de bus afin que le transport soit plus agréable. Espérons que l’autorité entende cet appel. Car tout ceci a un impact négatif sur la productivité.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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