Les pluies diluviennes des 29 et 30 mai 2019 ont fait des victimes surprenantes dans la commune d’Abobo, au quartier Dokui extension, secteur coco-service. Il s’agit de la résidence de monsieur KONE, ingénieur des travaux publics, une battisse de 3 étages avec au rez-de-chaussée une mosquée et une vaste cour bien clôturée.
Durant les pluies des 06 et 07 juillet derniers, la cour est envieillie par au moins un mètre d’eau de pluie et de boue stagnantes, diverses boittes de conserve, plastiques et des morceaux de bois, tandis qu’au rez-de-chaussée, l’eau touche la dalle ou le plafond de la mosquée. La cour est restée sous ces eaux sales, venues de tout Abobo, durant plusieurs jours.
En temps normal, les eaux de pluie qui chutent sur sa propre toiture s’évacuent péniblement de la cour du fait de la géographie du terrain et de sa propre clôture. De plus, le ravin ou canal sauvage situé à 2 mètres de sa clôture, en raison des fortes pluies, est sorti de son lit naturel, a « balayé» la clôture » pour rejoindre les premières eaux stagnantes, transformant ainsi sa cour et sa belle mosquée en une piscine géante à ciel ouvert. Le lendemain, il a fait vider cette eau sale par une pompe électrique; mais rebelote, avec les pluies des jours suivants.
La résidence est située en partie dans une zone non constructible et inondable. De plus, des constructions précaires dans le ravin ont fait détourner le ravin de son lit normal en direction cette fois-ci de la résidence de monsieur KONE. Monsieur KONE a saisi la mairie pour faire déguerpir le ravin. Il a eu la visite des autorités municipales d’Abobo. ( 289mots)