Riche de ses plans d’eau, la Côte d’Ivoire offre d’énormes potentialités pour le développement de plusieurs activités agricoles notamment la riziculture. C’est d’ailleurs dans ce secteur que Diarra Aboubacar exerce. En effet, depuis des années, il s’attèle à mettre en valeur des baffons sis au quartier Sangakro dans la ville de Tiébissou. Fort de ses années d’expérience, il est passé maître dans cette activité.

Comme à ses habitudes, le vendredi 31 juillet 2020, il était dans son champ. Pour comprendre les contours de son activité, une équipe de PepeSoupe est allée à sa rencontre. Interrogé, il a expliqué le processus de production du riz. « Après les travaux, il faut au moins 120 jours avant la récolte. Cela étant, les acheteurs viennent acheter avec nous. », a-t-il déclaré. Cependant, il évoque des difficultés notamment la destruction des plants par les bœufs. Mais le plus gros problème se situe au niveau de la rentabilité. Selon le cultivateur, la production est achetée à des prix dérisoire.

En ce qui concerne ses revenus, il a eu du mal à les chiffrer. Malgré ces difficultés, Diarra Aboubacar ne baisse pas les bras. Car pour lui l’agriculture plus qu’un métier reste une passion. De plus, il estime que le riz local est bon pour la santé, car il ne se cultive pas avec des pesticides. Ainsi, une partie de sa production sert à nourrir sa famille.