La sexualité en Afrique est un sujet qui demeure encore tabou. Il fait l’objet d’appréhensions minées de stéréotypes et de clichés. Ce sujet est considéré comme épineux, car beaucoup redoutent de se faire coller une étiquette de “dépravé” sur le front en l’abordant. Les gens se taisent donc. Ce 17 mars 2022 à Bouaké, la question de la sexualité et des IST a trouvé libre place lors d’un panel scolaire d’information à l’endroit des élèves du Lycée Municipal Djibo Sounkalo Bouaké. À l’issue de cette session d’échange entre les élèves et les organisateurs de l’événement, nous avons tendu notre micro à certains élèves, en vue découvrir leurs opinions sur la question.
Il s’agit en réalité de Kouakou Stéphane et Kouakou Grâce. Nos deux intervenants nous révèlent qu’ils ont beaucoup appris lors de cet événement. Ils s’accordent à l’unanimité pour dire qu’une bonne santé sexuelle, ne peut être garantie sans le respect des moyens de préventions qui empêchent les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces. Ils affirment être contents des informations qu’ils ont obtenues tout au long de cette intervention. Ils envisagent même assister à la prochaine sensibilisation qui se tiendra l’année suivante. Ils sont tous conscients que les grossesses non désirées peuvent mettre un terme à un avenir prometteur, c’est donc pour cette raison qu’ils s’informent à ce sujet.
Amélie bekan, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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