Adiaké est une petite ville qui regorge d’une multitude d’activités aussi économiques que culturelles. Parmi ces activités économiques figure le commerce. Cette activité d’échange entre un client et un marchand est très développé en Côte d’Ivoire. À Adiaké, le commerce est également très répandu. C’est justement l’activité qu’exerce notre intervenante de ce 07 mai. L’on est en compagnie de Mme Koné Minata, une vendeuse de Gari au quartier Djoulabougou. Initialement dans la vente de l’Attiéké, elle précise que cela ne l’arrangeait pas. En fait, le commerce de l’Attiéké ne marchait pas et elle se retrouvait très souvent avec de l’Attiéké en état de putréfaction, ne pouvant plus être commercialisé. De l’argent et du temps gâché ! Elle s’est donc reconvertie à la vente de Gari. En effet, elle fait du Gari depuis cinq ans et jusqu’à ce jour, elle continue. Cette persistance se justifie par le fait que son nouveau produit est durable par rapport à l’Attiéké. Mme Koné corrobore que le Gari peut « tenir plusieurs mois sans se gâter ».

C’est alors ce qui l’a motivé à se lancer dans ce domaine. Le Gari peut être exporté vers plusieurs pays de la sous région : <<Gari là, ça peut aller au Mali, ça peut aller au Burkina. Ça va loin et ça fait beaucoup de choses>>. Cependant, c’est une activité qui marche en fonction de la fréquence. Elle fait savoir que souvent elle fait beaucoup de garis mais ça ne marche pas. Parfois, c’est complètement le contraire. C’est une activité qui lui permet de subvenir à ses besoins. Elle a également fait de la lumière sur les difficultés auxquelles elle fait face. En effet, cette activité lui exige d’énormes dépenses en ce qui concerne le mil, le sucre et tout ce qui va avec. Koné a sous sa charge plusieurs personnes qui l’aident dans la préparation. Et toutes ces personnes reçoivent chacune une somme précise. Ce qui impacte sur son revenu lorsque la vente n’est pas rentable.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à ADIAKE.
Lire aussi ⬇️
AMINATA VENDEUSE LA JOURNÉE, ÉLÈVE LA NUIT