Le métier de vigile est un travail qui n’est pas de tout repos. Mais on ne saurait imaginer combien de fois ils sont importants dans notre société. Devant les entreprises, les institutions et nos maisons, ils contribuent à nous assurer une certaine sécurité. Au plateau, le centre des affaires d’Abidjan, ces derniers sont postés partout. Si en semaine ils sont très sollicités, ça n’est pas le cas les week-ends et jours fériés. En effet, à ces moments là, le plateau étant une commune morte, nous avons donc voulu savoir comment ils s’y prenaient.
Pour Yapi et ses collègues postés devant une banque, ces jours sont des moments rêvés. Ils travaillent sans pressions et sans stress aucun. Chose que va confirmer madame Gueï,une quinquagénaire, vigile depuis 7 ans.
Plus loin à la rue du commerce, c’est devant une pharmacie que nous rencontrons Soro, Yan bi et Touré. Tous de la même boîte. Ces derniers quant à eux trouvent ces jours très ennuyants. Il est difficile de s’alimenter, car aucun restaurant n’est ouvert ces jours-là. Les moyens de transports sont aussi moins actifs. Ce qui les contraint à dépenser plus.
Nous terminons avec Oyourou Stéphane qui partage les 2 premiers avis. Mais il ajoutera aussi un point très important. Il déclare que les week-end et jours fériés sont considérés comme des jours ordinaires par leurs employeurs. Or, ces jours sont exceptionnels et devraient bénéficier de primes d’heures supplémentaires. Il va plus loin en révélant que même en période de Noël et nouvel an, ils ne reçoivent pas de gratification. S’il s’avère que ces jours sont des jours de travail pour eux, ils sont tenus d’y être sans ménagement. Une situation bien triste.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe au Plateau