L’importance que l’Etat accorde à la scolarisation de la jeune fille a toujours été de premier ordre. Pour ce faire, il a engagé des campagnes de sensibilisation dans les zones rurales comme urbaines pour passer le message aux parents toujours réticents. Mais force est de constater que ces manœuvres de l’Etat n’ont pas le résultat escompté. Parfois, c’est par manque de moyens ou c’est simplement la culture ancestrale qui n’arrive pas à accepter le fait que la femme ne soit autre part qu’à s’occuper du foyer. Ce refus, de se conformer aux normes de la nouvelle société est vraiment désastreux, car cela restreint énormément l’avenir de la jeune fille amené à être femme demain.
Koné Mariam est dans ce cas-là. Âgée de 15 ans, elle aide sa mère à vendre des pommade à Zouan-Hounien depuis maintenant 7 ans. Pendant ce temps, certaines filles de sa promotion sont sur les bancs. C’est vrai que réussir dans l’informel, c’est possible, mais c’est à l’enfant seul que le choix doit revenir. Et c’est l’école qui pourra lui montrer toutes les opportunités qui lui sont offertes. Tout ça en le formant de sorte à avoir des compétences peu importe le choix de carrière qu’il fera au final.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Zouan-Hounien.
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