Plusieurs femmes vivent comme un drame le fait de ne pas avoir un enfant. Il faut savoir selon l’organisation mondiale de la santé que l’infertilité touche des millions de personnes en âge de procréer dans le monde et a une incidence sur leur famille et leur communauté. On estime qu’entre 48 millions de couples et 186 millions de personnes sont touchés par l’infertilité dans le monde.
Dans plusieurs sociétés à travers le monde, la femme est le plus souvent indexée comme étant la cause de la stérilité. Mais en réalité, c’est une affection qui touche aussi bien l’homme que la femme. Chez l’homme, l’infertilité est le plus souvent causée par des problèmes d’excrétion du liquide séminal, l’absence ou de faibles niveaux de spermatozoïdes, ou encore une anomalie au niveau de la forme et du mouvement des spermatozoïdes.
Ouattara Mariam est marié depuis 30 ans. Elle n’a pas pu concevoir. Elle dit avoir fait toutes les médecines, traditionnelles et moderne avec l’aide de son mari pour avoir un enfant, mais jusqu’à là rien du tout.
Ouattara Mariam remercie Dieu pour son époux et sa belle-famille, cette famille Djimini de Satama-Sokoura qui ne l’a pas rejetée malgré cette situation. Pour marquer leur soutien, sa belle-famille lui a même demandé d’adopter une petite fille. Ce qu’elle fit avec le consentement de son époux. Cet enfant fait l’objet de toute leur affection
Il faudra quelqu’un pour expliquer dans le milieu rural Africain que l’infertilité chez la femme, peut-être dû à toute une série d’anomalies des ovaires, de l’utérus, des trompes de Fallope et du système endocrinien, entre autres.
L’adoption, chose très peu envisageable dans les sociétés traditionnelles africaine devient maintenant possible. Les tabous sont brisés au fur et à mesure.
Jacques Alfred TAHO, contributeur pepesoupe, Satama-Sokoura