L’autonomisation des femmes rurales de KATCHIRÉ ÈSSÈKRO, dans le département de BOCANDA et précisément dans la région du N’zi est aujourd’hui une question cruciale. Le milieu rural ivoirien, surtout dans le département de BOCANDA et précisément dans la région du N’zi, est caractérisé avec les femmes du village de KATCHIRÉ ÈSSÈKRO, par une activité dominante qui est l’agriculture.

Les femmes dudit village ont décidé elles-mêmes de se prendre en charge en commercialisant désormais leur manioc (placali, attiéké, etc…) sur les marchés d’Abidjan et de l’intérieur du pays. L’attiéké est un produit dérivé du manioc, une sorte de couscous fait à base de manioc fermenté. Et le placali est l’amidon de manioc.

Les femmes de cette localité rencontrent des difficultés dans cette activité génératrice de revenus. Telles que les moyens pour accéder à l’encadrement des professionnels du milieu agricole, au crédit agricole, à la commercialisation qui est parfois compromise du fait de la dégradation des pistes rurales.

Par ailleurs, la mécanisation du processus de production du manioc n’a pas encore fait ses preuves, du fait du manque d’équipements trop coûteux (tricycles, broyeuses de grandes capacités, machines pour presser la pâte de manioc, magasins de stockage…) C’est ce qui ressort des dires de certaines d’entre elles ce lundi 21 janvier 2020.

Ces difficultés rencontrées par ces femmes de KATCHIRÉ ÈSSÈKRO compromettent leur autonomisation et leur contribution au développement durable et sociétale des territoires ruraux.(232 mots)