Tout petit enfant, Monsieur Cissé Aboulaye aimait déjà les motos. Cette passion, il va en faire son métier. Il fait son apprentissage dès 1990 du côté de Marcory, auprès de son mentor, Monsieur Ouattara Siaka. Son actuel garage, situé à une centaine de mètres du carrefour « Mobil », il le fonde en 2008. Il prend exclusivement soin des engins à deux roues. Avec lui, il ne faut pas regarder à la dépense. Il faut, en moyenne, un minimum de deux-cent mille francs, pour bénéficier de son expertise. Il explique ce coût par la complexité des cas qu’on lui envoie et surtout le standing des engins. À titre d’exemple, il nous montre avec fierté son dernier « jouet ». Il s’agit d’une moto allemande, de grande qualité. Il l’a acquise pour un peu plus de sept millions et demi de francs CFA.
Quand on suggère qu’il s’en sort bien, il rétorque qu’il réalise un chiffre d’affaires annuel minimal de cent millions de francs CFA Hormis les réparations, Aboulaye est aussi revendeur de pièces mécaniques importées. Il insiste sur la qualité et ne vend ni ne répare d’engins contrefaits. Il a dix-sept apprentis à qui il laisse désormais volontiers l’essentiel des tâches. Il a ainsi la latitude de mener des actions en faveur de « Mécaniciens Professionnels Côte d’Ivoire deux roues ». Cette plateforme nationale, qu’il préside, regroupe, nombre de ses pairs. Il nous donne rendez-vous le mois prochain, place Jean-Paul II à Yamoussoukro, pour le rassemblement ouest africain des férus d’engins à deux roues. Benie Eckra, contributeur Pepesoupe Cocody.