Cliniquement, l’avortement est une interruption du processus de gestation. Il est aussi connue sous le nom d’Interruption volontaire de grossesse (IVG). Cette pratique, malheureusement, est fréquente chez la jeune fille en milieu scolaire, qui parfois ignore les conséquences. Conscient de ce problème, le Club des jeunes leaders de Man (CJLM), a lancé une campagne de sensibilisation à l’endroit des élèves. C’était le mercredi 29 janvier 2020 au collège Saint Martyrs de l’Ouganda dans la ville de Man.

Pour la circonstance, 50 élèves ont été instruits par Irène Capet, présidente de l’ONG Sainte Philomène. Après la série de questions-réponses pour tester le niveau de connaissance des élèves, Irène Capet a instruit son auditoire sur les différents types d’avortement, les causes et les dangers liés à ces pratiques.De ces échanges, il ressort que le type le plus fréquent d’avortement est l’avortement clandestin. Selon la présidente de l’ONG, en plus d’appartenir à la catégorie des IVG, l’avortement clandestin expose la jeune fille à la mort.

En guise de solution, Irène Capet a conseillé la prudence. « Pour avorter, certaines jeunes filles utilisent des comprimés dont elles ignorent le dosage. Elles prennent conseil auprès de leurs amies et après le pire se produit. Il faut éviter les grossesses précoces, les grossesses en milieu scolaire. Les conséquences de ces actes sont nombreuses. Il y a des infections qui peuvent aboutir à l’infertilité et au pire des cas, à la mort », a-t-elle préconisé. (250 mots)