Madame Amon Clarisse travaillait à la ferme jusqu’à trouver un emploi chez le grand libraire d’Agneby Tiassa. C’est dans cette librairie où son patron vendait des journaux que Clarisse s’est pris de cœur pour ces ouvrages. Elle a acquis assez d’expérience et décidé d’ouvrir son propre kiosque. Actuellement, elle vend des journaux quotidiens, des hebdomadaires et des magazines. Les quotidiens ne sont pas livrés à une heure régulière, mais elle est certaine de toujours les vendre. Surtout les journaux “bleu”, elle explique que les clients achète leurs journaux en fonction de leurs bords politique.
Nous lui avons demandé si elle n’avait pas peur que les journaux papiers disparaissent avec l’avènement d’internet. Sa réponse ” les lecteurs qui sont habitués à lire ne peuvent pas s’en passer, ceux qui ont internet ont seulement les grands titres. Les lecteurs de journaux papier ne discutent pas avec ceux d’internet”.

Il est vrai que la disparition des journaux est un sujet récurrent, on a déjà vu s’éteindre le journal “l’éléphant déchainé” en janvier 2022. Depuis 2011 le journal hebdomadaire satirique ivoirien avait écoulé 727 parutions. Pour le plaisir des lecteurs, et le commerce de Madame Clarisse, nous espérons que la commercialisation et la parution des journaux continueront encore longtemps.
Margaux Luczak, contributeur PepeSoupe à Tiassalé.