Pour se sortir de la pauvreté et changer leur destin de plus en plus d’Ivoiriens se tournent vers la loterie. Pendant que certains se jettent à corps perdu dans le Pari mutuel urbain (PMU) d’autres n’ont d’yeux que pour la coqueluche de ces derniers mois, le loto. Au quartier Beau fort à Bouaké, tous les jours, ce sont une trentaine de parieurs qui défile devant le stand de Franck Kouassi pour jouer au loto ghanéen.
Le mardi 21 avril 2020, à 17 heures, les abonnés au loto étaient encore au rendez-vous. Arrivant de toute part pour ne pas manquer de faire leur pari avant la fermeture du jeu, ils entourent le gérant. Pendant ce temps, flotte dans l’air quelques numéros dits sûrs. C’est ce moment que choisissent certains clients pour revoir leur calcul afin de ne pas voir leurs numéros rester dans la machine.
À la question de savoir pourquoi il pratique ce jeu, Didier Akpolè répond que le loto est très simple à jouer. Cependant, ce n’est pas le seul aspect qui milite en faveur du loto ghanéen. En effet, selon ce dernier, en plus de rapporter de gros gains, le loto ne coûte pas cher. De ce fait, Didier Akpolè comme beaucoup de ses amis, ne perdent pas espoir quant à gagner une somme importante qui changera leur histoire.