Le milieu vestimentaire à Abidjan est d’une dynamique particulière. Étant la capitale de la mode, aucune nouvelle sortie n’échappe au regard. Mais ce qui surprend plus d’uns, c’est que la quasi-totalité des vêtements à la mode se retrouve dans la friperie. Au départ, un élan social à l’endroit des classes faibles, la friperie est devenue depuis quelques décennies, le principal pourvoyeur de vêtements des Abidjanais. Chaque commune du district à ses jours de marché dits jours de “cassage de bals”. À Yopougon, il y a plusieurs marchés qui cassent les bals. Mais celui de Sicogi semble être plus prisé. Car Abidjan en parle.
Chaque jour, il attire presque toutes les jeunes filles de 8 h du matin jusqu’à 21 h. Elles viennent de partout pour faire leurs provisions. Une fois chaque semaine, chaque deux semaines où une fois chaque mois.
Les week-ends, il est pris d’assaut par les filles de Yopougon.
Pourquoi ce marché est-il tant prisé ? Nous avons fait notre petite enquête avec les jeunes vendeurs ce 26 octobre à 12h.
Selon “rougeo”, vendeurs de pantalons, il trouve que c’est la qualité de leurs activités qui fait la différence. Quant à Voli Bi miezan, vendeur de culottes depuis 4 ans, il estime que c’est le coût abordable qui attire.
Pour Simon CFA, il estime qu’ils sont plus honnêtes envers les clients. Nous terminons avec sylvestre qui trouve que c’est parce qu’il n’y a que la qualité à la Sicogi et que ce sont les vrais sapeurs qui y vont.
Voici un peu ce qui fait du marché de Sicogi un marché prisé en termes de friperie.
Bainguié Jean-François, contributeur pepesoupe à Yopougon
